Voix interdites, le nouveau cycle vocal d’Ahmed Essyad, sont à la fois ce qui se tient au secret, ce qui ne peut se dire, ce qui s’oublie et que la conscience réveillera plus tard. Cette œuvre à géométrie variable s’inspire de la mystique du soufisme, notamment des textes de Al-Hallaj (857-922). Comme dans de nombreuses pages du compositeur, la voix, inscrite au cœur d’une langue, est fondatrice du geste musical.