
Accroche Note
- Représentations
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mer 27 sept 200620h00
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Ommagio a Francesco Landini, le plus grand maître du Trecento italien – son œuvre correspond à près du quart de la musique italienne du XIVe siècle qui nous soit parvenue – madria (Madrigaux) met en lumière une autre facette de l’art de Johannes Schöllhorn : habileté de la transcription libre et auto-évaluation vis-à-vis de l’histoire. L’emploi de l’accordéon place cette partition au registre populaire ; « une sorte de musique impure avec raffinements maniéristes » dit-il.
Autre instrument « exogène », le cymbalum dont Alessandro Solbiati use depuis sa rencontre avec Luigi Gaggero, jeune virtuose de l’instrument. Nora, en création dans cette version pour quatre instruments, a été composée originellement comme une suite pour cymbalum et sept instruments, à partir d’une première série de huit courtes pièces pour cymbalum seul (Quaderno d’immagini).
Chez Lara Morciano (née en 1968), et chez Philippe Hurel (né en 1955) – dont on salue ici la première création pour Accroche Note – c’est une formation Pierrot lunaire (la percussion en plus) qui est retenue pour deux nouvelles partitions, en première audition à Strasbourg.
Programme
Gérard Pesson
Nebenstück
(1998)
Brice Pauset
Gesangbuch (I)
(2003)
Première française
Alessandro Solbiati
Nora
(2006)
Création nouvelle version
Johannes Schöllhorn
madria
(1994)
Gérard Pesson
Nocturnes en quatuor
(1987)
Lara Morciano
Parola che mi manca
(2006)
Création
Distribution
Accroche Note
Soprano Françoise Kubler

© Philippe Stirnweiss
La SACEM