Jus de Bosce
Le Quartet de Médéric Collignon se souvient de Miles Davis. Il s’invente un souffle régénérateur sur le modèle de l’américain.
Médéric Collignon est un bon compagnon : on ne compte plus ses participations à de multiples projets, ses ententes cordiales avec tout ce que le monde du jazz et des musiques improvisées compte d’aventures effervescentes. Avec Louis Sclavis, Andy Emler, Claude Barthélémy… il enchaîne avec boulimie expériences et rencontres.
Chanteur/vocalisateur autant que trompettiste (son instrument, le vrai, est le cornet), il rassemble autour de lui trois musiciens musclés pour former en 2004 Jus de Bocse , un quartette efficace, au son marqué de l’emprunte du piano électrique Rhodes (ce bon vieux camarade des années soixante-dix) et d’une rythmique sévère.
Parmi leurs titres de gloire, une relecture décapante du Porgy and Bess de Gershwin. Elle a propulsé le groupe au firmament du jazz, propulsion confirmée par la distinction « Révélation » aux Victoires du Jazz 2007.