House of the sleeping beauties

programme

Kris Defoort
House of the sleeping beauties (2007-2009)

Basé sur le roman Les Belles endormies de Yasunari Kawabata

Première française
Musique | Kris Defoort
Livret | Kris Defoort, Guy Cassiers, Marianne Van Kerkhoven
Mise en scène | Guy Cassiers
Dramaturgie | Marianne Van Kerkhoven
Chorégraphie | Sidi Larbi Cherkaoui
Concept esthétique, scénographie | Enrico Bagnoli, Arjen Klerkx
Lumière | Enrico Bagnoli
Vidéo | Arjen Klerkx
Costumes | Tim Van Steenbergen
Asko|Schönberg
Direction | Antoine Marguier
Acteurs | Dirk Roofthooft, Katelijne Verbeke
Danseuse | Kaori Ito
Chœur | Els Mondelaers, Susanne Hawkins, Alice Foccroulle, Susanne Duwe
Baryton | Omar Ebrahim
Soprano | Barbara Hannigan

Adaptant le chef-d’œuvre de Kawabata à la scène, Kris Defoort et Guy Cassiers poursuivent leur recherche entre théâtre et opéra.

Depuis une dizaine d’années, Guy Cassiers s’est imposé comme un des metteurs en scène les plus féconds et originaux de la scène européenne. Son art puise à la littérature (un cycle de quatre spectacles consacré à Proust) et atteint une dimension « cinématographique » où les traitements sonore (les voix sont toujours amplifiées) et visuel (utilisation de la vidéo et de la lumière) sont virtuoses. Son triptyque du pouvoir (Mefisto for ever, Wolfkers, Atropa), présenté notamment au Festival d’Avignon, a été largement commenté ces deux dernières saisons.

Avec le compositeur Kris Defoort (né en 1959) – dont la musique est à la croisée de l’écriture et de l’improvisation, d’influences saisies aux sources baroques ou jazz – il reprend les investigations débutées avec The Woman Who Walked into Doors, leur premier opéra commun, créé en 2001.

En trois nuits, dans l’enceinte de cette étrange maison close exposée aux intempéries, des vieillards fréquentent les Belles endormies. La présence de ces jeunes filles intouchables, sous l’emprise d’un puissant narcotique, stimule des souvenirs anciens, affadis ou revigorés, nostalgiques ou fatalistes.

Fable de la solitude ou de la fin de vie, le projet – mettant en œuvre théâtre parlé, chant lyrique, scènes chorégraphiées et projections vidéo – crée les conditions du songe. Une espèce de contrepoint calme où sont mêlées narration et illustration. Il rend à la scène l’envoûtement si particulier du livre de Kawabata.

N° 17 House of the Sleeping Beauties Philippe Stirnweiss
N° 17 House of the Sleeping Beauties
Philippe Stirnweiss
N° 17 House of the Sleeping Beauties Philippe Stirnweiss
N° 17 House of the Sleeping Beauties
Philippe Stirnweiss

Production LOD (Gand) / Toneelhuis (Anvers) / La Monnaie / De Munt (Bruxelles) Coproduction Grand Théâtre de Luxembourg / ASKO I Schönberg (Amsterdam) / Musica / La Filature, Scène nationale - Mulhouse / Operadagen Rotterdam Avec le soutien de l’Orchestre National de Belgique / BOZAR Music / Ars Musica / Concertgebouw Bruges / Kunstenfestivaldesarts
Opéra chanté en anglais surtitré en français