La Walkyrie
Première française de la nouvelle productionPremière journée. Wotan se compromet avec les humains, Brünnhilde apparaît. C’est le plus reconnaissable des quatre opéras du cycle, ne serait-ce que pour la martiale chevauchée des Walkyries.
La version Dove/Vick réorganise l’opéra en deux actes (au lieu de trois) et la chevauchée se trouve au climax de la deuxième partie. Pour autant tous les personnages sont ici conservés, exception faite des Walkyries dont le nombre est divisé par deux.
Paradoxalement, le plus connu des quatre opéras du cycle est le plus rhétorique, celui duquel l’action est quasiment absente. Des longues scènes entre Siegmund, Sieglinde et Hunding puis entre Wotan, Fricka et Brünnhilde, on apprend ce qui s’est passé depuis L’Or du Rhin, les stratégies de Wotan pour reconquérir l’anneau, l’annonce de la naissance de Siegfried.
Wagner engage résolument sa musique vers le théâtre. L’immense monologue de Wotan est une tentative d’opéra parlé, annonciateur peut-être du futur « Sprechgesang ».
entracte entre le 1er et le 2e acte Production T&M-Paris, Casa da Música Coproduction Les Théâtres de la Ville de Luxembourg / Réseau Varèse (subventionné par le programme Culture de la Commission Européenne) / Cité de la musique Paris / Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines / Musica Nouvelle production créée les 16, 17 et 18 septembre 2011 à la Casa da Música de Porto
Avec le soutien de Diaphonique, Fonds franco-britannique pour la musique contemporaine