Le Crépuscule des dieux
Première française de la nouvelle productionTroisième journée. Le cynisme l’emporte, les humains sont ravagés par leur condition. Le plus long et le plus complexe des quatre opéras est une sombre perdition.
La scène des Nornes qui ouvre normalement le Crépuscule disparaît dans la version Dove/Vick, comme celle des vassaux qui précède la mort de Siegfried. On retrouve directement Brünnhilde et Siegfried, avant que ce dernier navigue sur le Rhin qu’il retrouve enfin, jusqu’au palais des Gibichungen.
Le livret utilise quelques subterfuges, des philtres qui obèrent la mémoire et annihilent la préscience dont bénéficiaient les personnages dans les précédents épisodes. Ainsi Siegfried, après le serment passé avec Gunther, trahit Brünnhilde qui, par vengeance et désespoir, révèle à Hagen le point faible de son héros. C’est sa mort qu’ensuite elle pleure avant de s’immoler.
La musique est plus sombre que jamais, jusqu’à l’embrasement final, la disparition des dieux et du Walhalla. Est-ce pour autant l’avènement d’un monde nouveau et plus radieux ?
entracte au milieu du 2e acte Production T&M-Paris, Casa da Música Coproduction Les Théâtres de la Ville de Luxembourg / Réseau Varèse (subventionné par le programme Culture de la Commission Européenne) / Cité de la musique Paris / Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines / Musica Nouvelle production créée les 16, 17 et 18 septembre 2011 à la Casa da Música de Porto
Avec le soutien de Diaphonique, Fonds franco-britannique pour la musique contemporaine