pour flûte et électronique
création mondialepour alto et électronique
création mondialepour trombone et électronique
création mondialepour clarinette basse et électronique
création mondialepour piano et électronique
création mondialeFin de la manifestation à 12h15
Pour ce second concert de clôture de l’Académie Philippe Manoury – Festival Musica, dédié au solo instrumental avec électronique en temps réel, les solistes de la Haute école des arts du Rhin peuvent compter sur l’expertise de Tom Mays dans le domaine de l’électronique. Les cinq compositeurs qui se confrontent à l’écriture avec informatique obligée sont quant à eux à bonne école, leurs professeurs Philippe Manoury et Luca Francesconi ayant à leur actif un nombre important de pièces mixtes.
Ils ont le choix des armes : les cinq compositeurs ont à leur disposition, comme partenaires du dispositif électronique la flûte, la clarinette basse, le trombone, le piano ou l’alto. Ils sont encouragés à concevoir une partie électronique ambitieuse, avec temps réel et suivi de partition, pensée dès l’origine dans un rapport chambriste avec l’instrument acoustique et non comme un simple badigeonnage cosmétique. Le jeu en vaut la chandelle, car le lauréat, désigné à l’issue des deux concerts de clôture, bénéficie d’une commande pour le festival, la future pièce composée dans ce cadre étant en outre éditée.
Les participants écrivent volontiers pour les instruments qu’ils connaissent de façon intime. C’est le cas d’Angus Lee, flûtiste virtuose, que l’on avait notamment pu entendre comme soliste dans Mémoriale de Boulez en 2016 au festival de Lucerne. Ce musicien originaire de Hong Kong s’intéresse en tant que compositeur à la construction de systèmes logiques dont il s’emploie, dans une démarche de sabotage, à orchestrer la déconstruction. Ayant reçu en Chine une formation de pianiste, Jianlin Liu est actuellement étudiant du Cursus de l’Ircam et se concentre sur les moyens spécifiques qu’offre l’informatique pour contrôler des structures sonores.
Sergio Nunez Meneses, qui exploite ici le riche potentiel acoustique de la clarinette basse, s’intéresse plus particulièrement à la captation du mouvement, qu’il utilise non seulement pour le contrôle fin et fluide du traitement en temps réel mais aussi pour mettre en valeur l’expressivité corporelle de l’interprète. Hibiki Murai a pour sa part été confronté à la gestualité particulièrement visible spécifique au trombone, tandis que le Canadien Louis-Michel Tougas s’éloigne de l’implication physique de la batterie, instrument qu’il pratique dans des groupes de musique traditionnelle et de jazz, pour explorer les multiples facettes expressives et acoustiques de l’alto.
En partenariat avec le Conservatoire de Strasbourg, la Haute école des arts du Rhin (HEAR), l’Université de Strasbourg et le Labex GREAM dans le cadre du programme des Investissements d’Avenir
Avec le soutien de la Sacem, de la Caisse des Dépôts, des éditions Durand et de Marie-Rose Baltes, en mémoire d’Alain Baltes