Corps musiciens

À l’image de son point d’interrogation ironiquement décalé, ?Corporel de Vinko Globokar illustre au mieux l’ambivalence de la relation au corps en musique. La pièce présente un musicien confronté à lui-même, usant de son corps pour seul instrument. Mais sait-on précisément où s’arrête le corps et où commence l’instrument ? Qui touche qui ? Un concert au cours duquel les solistes de l’Ensemble intercontemporain introduisent du « jeu » entre le geste et la résonance, afin de dévoiler les corps musiciens dans la beauté et l’absurdité de leurs postures.

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True in tone to its ironically placed question mark, ?Corporel by Vinko Globokar deftly illustrates the ambivalence of the relation to the body in music. The piece presents a musician confronted with himself, using his body as his only instrument. But can we say where the body stops and the instrument begins? Who is touching who? In this concert, the soloists of the Ensemble intercontemporain introduce ‘play’ between gesture and resonance, revealing the musician bodies in the beauty and absurdity of their postures.