Il se trouve que les oreilles n’ont pas de paupières

« Ce qui est vu peut être aboli par les paupières, peut être arrêté par la cloison ou la tenture, peut être rendu aussitôt inaccessible par la muraille. Ce qui est entendu ne connaît ni paupières, ni cloisons, ni tentures, ni murailles. »

Dans son essai La Haine de la musique, Pascal Quignard sonde cette condition si particulière de notre écoute : elle traverse et transperce irrémédiablement le monde physique, notre corps et notre être. À partir d’extraits du texte de l’auteur, le compositeur Benjamin Dupé a voulu transposer cette réflexion en faisant osciller l’audition et l’entendement. Une forme originale, à mi-chemin entre le concert et le théâtre, avec le comédien Pierre Baux et l’altiste Garth Knox.


conception, musique, dramaturgie et mise en scène | Benjamin Dupé
comédien | Pierre Baux
altiste | Garth Knox

éléments de scénographie | Olivier Thomas
collaboration informatique musicale IRCAM | Manuel Poletti
collaboration à la lumière | Christophe Forey
régie générale et son | Julien Frénois


durée : 1h


In his essay The Hatred of Music, French author Pascal Quignard develops an interesting reflection on listening — that is, unlike the eyes, the ears do not have lids, such that sound penetrates irremediably into our body and mind. Composer Benjamin Dupé translates this idea into a hybrid format, poised between concert and theatre piece.


production Comme je l'entends, les productions
coproduction SACD, Festival d’Avignon dans le cadre des Sujets à Vif
avec le soutien de DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, Région Provence-Alpes Côte d’Azur, Conseil Général des Bouches-du-Rhône, Ville de Marseille, ADAMI, SPEDIDAM, SACEM
avec la collaboration du CENTQUATRE (Paris)

© Agnès Mellon