La voix du rock français mâtinée de ses multiples expériences musicales et poétiques. Alain Bashung vient conclure le festival avec son Bleu pétrole.
Il a fêté l’an dernier ses soixante ans et cette année la sortie de son dernier album Bleu pétrole. Une vie remplie de rencontres, des Martin Circus de la « révolution française » en 1973 à Serge Gainsbourg en 1982, de son premier vinyl de 1966 à ses Victoires de la musique, au cinéma… Auteur, chanteur, acteur, Bashung occupe une place à part dans la chanson française, dans la descendance non écrite de Léo Ferré, dans une rock attitude aboutie, dans les détours par le blues et les ballades – celles de Léonard Cohen par exemple – aux quels il revient dans son dernier album.
Simplicité et intimité, il y a les mots, les arrangements typiques, le chaloupé, la scansion si particulière des phrases. Nul besoin de présenter celui qui au fur et à mesure de son parcours s’est affirmé comme une conscience, un phare qui balise le vaste océan des musiques dites de variété.