La Reine des neiges

Périple initiatique et expérience philosophique, La Reine des neiges est un récit plus complexe qu’il n’y paraît, comme souvent chez Andersen. Au-delà des relations humaines et de la quête amoureuse de Gerda et Kay, le rapport au monde, à ses faux-semblants, à la nature et aux variations climatiques forment le cadre d’un conte qui résonne fortement aujourd’hui. Hans Abrahamsen l’a bien compris et en offre une adaptation magistrale, associé pour cette nouvelle production au vidéaste d’animation Grégoire Pont et au metteur en scène James Bonas. Un opéra destiné, selon la conclusion d’Andersen, à celles et ceux qui ont grandi, et cependant sont restés enfants, « enfants par le coeur ».

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La Reine des neiges, opéra en trois actes
musique Hans Abrahamsen
livret Hans Abrahamsen et Henrik Engelbrecht
d’après le conte de Hans Christian Andersen

Orchestre philharmonique de Strasbourg
Choeur de l’Opéra national du Rhin
direction musicale | Robert Houssart

mise en scène | James Bonas
conception | Grégoire Pont, James Bonas
vidéo et animations | Grégoire Pont
scénographie et costumes | Thibault Vancraenenbroeck
lumière | Christophe Chaupin
chef de choeur | Alessandro Zuppardo

création française

Les Artistes
Gerda | Lauren Snouffer
Kay | Rachael Wilson
La Grand-mère, la Vieille Dame, la Finnoise | Helena Rasker
La Reine des neiges, le Renne, l’Horloge | David Leigh
La Corneille de forêt |Michael Smallwood
La Corneille de château |Théophile Alexandre
La Princesse |Floriane Derthe
Le Prince | Moritz Kallenberg
Soprani solistes | Dilan Ayata, Emmanuelle Schuler

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Rencontre
Hans Abrahamsen
ven 17 sept – 18h
Opéra national du Rhin - Salle Bastide
animée par Alain Perroux, directeur de l'Opéra national du Rhin et Stéphane Roth, directeur du Festival Musica
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The Snow Queen is an initiatory journey and a philosophical experience—a story more complex than it seems. Beyond human relations and the quest for love, our relationship to the world, its pretences, nature and climate fluctuations form the backdrop to a tale that resonates strongly today—as Hans Abrahamsen’s masterful adaptation so deftly illustrates.