Les Percussions de Strasbourg
Projection en avant-première du film-portrait sur Les Percussions de Strasbourg
Coproduction ARTE France / France Télévisions / Ozango
Avec la participation du Centre National de la Cinématographie et de l'image animée et de la Communauté urbaine de Strasbourget le soutien de la SACEM
six percussions disposées autour du public et bande
D’une fructueuse rencontre avec un astronome, de la découverte du « son » des pulsars, Gérard Grisey conçut cette partition pour six percussions. Vingt ans après sa création, elle est entrée au répertoire des classiques modernes.
À la manière des aînés avec lesquels il étudia – Olivier Messiaen, Karlheinz Stockhausen ou György Ligeti – Gérard Grisey (1946-98) se passionna pour l’imaginaire poétique de la science, de l’espace, de la matière. Sa séduction pour la dimension acoustique de la musique, son attrait pour l’infini ou les relations art-technique-progrès, portèrent, comme l’évoquent souvent les titres de son œuvre, l’essentiel de son projet de compositeur.
Le Noir de l’Étoile est une pièce maîtresse de l’édifice. Aux six percussions qu’il choisit de réduire aux peaux et aux métaux, à l’exclusion des claviers, il décide d’intégrer le son témoin du signal radio émis par une étoile à neutron, le pulsar, soit une pulsation de période variable. Ainsi inscrit-il précisément son travail dans la riche tradition des musiques célestes.
La pièce va plus loin : le détournement sensible d’un événement relevant de la physique et de l’astronomie, Gérard Grisey le contextualise. Spatialisation des instruments, lumière, référence au happening – le son du pulsar était censé être retransmis en direct, avant de faire place à un enregistrement, les contraintes de calendrier étant trop grandes – contribuent à inscrire Le Noir de l’Étoile dans la catégorie onirique des opéras cosmiques.
En partenariat avec l'Université de Strasbourg
Avec le soutien de la Fondation Orange
Avec le soutien de la Sacem
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