Les Misérables / Jean-François Zygel - partie 1

programme

Les Misérables (1925)

1ère époque - Prologue et Fantine
2ème époque - Cosette


Réalisation et scénario | Henri Fescourt
Musique improvisée au piano | Jean-François Zygel
Photographie | Raoul Aubourdier, Karénine Mérobian, Georges Lafont, Léon Donnot
Gavroche | Charles Badiole
Marius | François Rozet
Monseigneur Myriel | Paul Jorge
La Thénardier | Renée Carl
Thénardier | Georges Saillard
Javert | Jean Toulout
Fantine/Cosette | Sandra Milowanoff
Jean Valjean | Gabriel Gabrio
Montage | Jean-Louis Bouquet
Décors | Georges Quenu, Mme Paul Castiaux
Cosette enfant | Andrée Rolane

L’adaptation du roman de Victor Hugo signée Henri Fescourt en 1925 a été récemment restaurée.
Jean-François Zygel met en musique ce chef-d’œuvre du cinéma muet au piano, le temps d’une projection unique.

La résurrection en 2014 des Misérables d’Henri Fescourt dans sa version longue et ses couleurs d’origine a été unanimement saluée. Et pour cause : le travail de restauration en numérique a été colossal et a requis les moyens cumulés du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), de la Cinémathèque de Toulouse et de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé. Tournée en décors naturels et portée par des comédiens hors pair, cette adaptation du roman de Victor Hugo, qualifiée à l’époque de « chef-d’œuvre de la cinématographie mondiale », a fait l’objet de quelques ciné-concerts en 2015.

Fort de son expérience dans ce domaine – il a notamment composé des musiques originales pour Nana de Jean Renoir, L’Argent de Marcel L’Herbier et La Belle Nivernaise de Jean Epstein – Jean-François Zygel accompagne les six heures de ce film fleuve présenté à Musica en deux parties.

« Pourquoi mettre en musique le cinéma muet, écrit cet improvisateur aguerri ? Parce que le cinéma muet ne constitue pas les balbutiements du septième art, mais bel et bien un art à part entière, plus abstrait, plus poétique que l’essentiel de la production actuelle. Le noir et blanc, l’absence de parole, empêchent, en effet, l’écriture filmique de figurer une réalité trop prégnante, laissant les réalisateurs libres d’imaginer une symphonie visuelle à laquelle ne manque, pour être vraiment révélée, que le contrepoint d’une symphonie musicale.»

Et de préciser, « Les Misérables de Victor Hugo est un roman qui a marqué mon enfance. Je le relis régulièrement et tiens le film de Fescourt pour sa plus belle adaptation, bien supérieure aux versions parlantes. Je l’ai découvert il y a vingt-cinq ans, et j’ai aussitôt commencé à l’accompagner au piano, notamment à Poitiers, à Beaubourg, au Maroc et aux États-Unis. C’est devenu mon film fétiche : dès la création de ma classe d’improvisation au Conservatoire, j’ai décidé que nous l’étudierions chaque année ! ».

Rencontre autour des Misérables

lundi 26 septembre à 12h30

Cité de la musique et de la danse - salle 30

C:\fakepath\14-LES-MISERABLES.JPG Guillaume Chauvin
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Guillaume Chauvin

© 1925 – Société des Cinéromans Les Films de France (catalogue Fondation Jérôme Seydoux-Pathé). La restauration du film a été effectuée au laboratoire du CNC en collaboration avec la Cinémathèque de Toulouse et en partenariat avec Pathé et la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé

Avec le soutien du CNC
L’UGC Ciné Cité Strasbourg Étoile accueille Musica
© 1925 – Société des Cinéromans Les Films de France (catalogue Fondation Jérôme Seydoux-Pathé).
La restauration du film a été effectuée au laboratoire du CNC en collaboration avec la Cinémathèque de Toulouse et en partenariat avec Pathé et la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé