À l’occasion de leurs créations respectives au cours de l’édition 2025 du festival Musica à Strasbourg, Metaclassique a pu interroger les compositeurs Joris Lacoste et Alexander Schubert (traduit par Jules Paul) dont les réflexions seront prolongées par celles de Yuna Visentin.
De 8h30 sur les hauteurs du barrage Vauban à 6h30 à la sortie de Karmen Camina, avec quelques virages par le Maillon, des virées ambient à l’Église Saint-Paul, des soirées à l’Opéra national du Rhin, dans différents lieux de la HEAR et de Strasbourg, vous avez été plus de 15 000 à faire vivre cette 43e édition du Festival Musica.
Le second podcast de Musica, réalisé par Léonore Derrida, Oriane Barloy et Léonard Sanchez, avec la complicité d’Apolline Mauger, nous invite à découvrir l’Orquesta Experimental de Instrumentos Nativos (OEIN). Depuis 1980, l'ensemble bolivien mêle tradition et innovation, réinventant les musiques andines tout en préservant les pratiques ancestrales du peuple Aymara.
Dans le cadre de la présentation de son installation Thunder Sheet Machine : Le Grand Souffle, Johannes Kreidler développe sa réflexion sur l’art à l’ère de l’anthropocène, du dérèglement climatique et de la post-vérité.
Que veut dire la musique des étoiles ? Entre ressorts scientifiques, esthétiques et spirituels, David Christoffel dialogue avec le philosophe Lambert Dousson, l’astrophysicienne Kumiko Kotera et l’essayiste Ariel Kyrou autour du Noir de l’étoile de Gérard Grisey.
Le premier podcast de Musica est réalisé par Pascal Normandin, avec la complicité de Céline Hentz. Le spectateur historique du festival nous introduit au pionnier de l’écologie sonore Knud Viktor (1924-2013).
De l’Angleterre aux Highlands, entre madrigaux contemporains et drones organiques, Gavin Bryars et Claire M Singer ouvrent un dialogue entre mémoire et invention, où souffle, espace et poésie redessinent les contours du minimalisme. Une proposition de David Sanson en écho au cycle « Alterminimalismes ».
Karaoké, VHS, synthés vintage… Nicole Lizée fait dialoguer technologies obsolètes et écritures contemporaines dans un théâtre sonore halluciné.
Le philosophe Lambert Dousson retrace le contexte de la composition du Noir de l’étoile : de la découverte des pulsars par Jocelyn Bell en 1967 au parcours personnel et spirituel de Gérard Grisey, en passant par la surprenante coïncidence de l’album Unknown Pleasures de Joy Division.