28 mars 1975, manège du Haras national de Saintes, à quelques kilomètres de l’épicentre du festival international d’art contemporain de Royan. Il est 18h lorsque les six membres des Percussions de Strasbourg sortent des coulisses pour rejoindre leurs instruments disposés en arc de cercle tout autour de la scène. L’un après l’autre ils entrent dans la lumière, chacun à son rythme. Le premier se dirige vers des plaques sonores à très longue résonance et une cloche tubulaire. Les trois musiciens suivants s’installent à des jeux de cymbales antiques. Les deux derniers, ensemble, très lentement, se placent devant un marimba, qu’ils joueront à quatre mains.